Rubriques tendance
#
Bonk Eco continues to show strength amid $USELESS rally
#
Pump.fun to raise $1B token sale, traders speculating on airdrop
#
Boop.Fun leading the way with a new launchpad on Solana.
Écrit pour soi-même, mais aussi pour ce "toi"
Écrit à 5 heures du matin, heure de Pékin, lorsque tu liras ce contenu, il devrait être 10 heures du matin. J'espère que ce contenu relativement "négatif" n'affectera pas ta journée joyeuse.
Si cela a un mauvais impact, je m'excuse d'abord !
J'ai des difficultés à dormir depuis presque dix ans, et je souffre d'insomnie depuis presque cinq ans. Ce passage est ce que je trouve le plus en adéquation avec ma situation personnelle jusqu'à présent. En réalité, je ne souffre pas d'insomnie, mais mon esprit est en proie à un épuisement intérieur.
Si tu ressens fréquemment une grande fatigue physique mais que tu as du mal à t'endormir, cela signifie que ton corps et ton esprit ont déjà subi de graves dommages. À ce moment-là, tu te rendras compte que plus tu essaies de te forcer à dormir, moins tu y arrives. Tu te retrouveras épuisé mais incapable de t'endormir, ce qui peut entraîner un effondrement psychologique et une anxiété débordante. (Personnellement, je n'ai pas ressenti d'anxiété ou d'effondrement à cause de cela.)
En réalité, cette situation n'est pas rare. Ce n'est pas que l'on ne soit pas fatigué, mais que le cerveau ne peut pas s'arrêter. En surface, on semble tranquille, mais intérieurement, des milliers de fenêtres s'ouvrent, avec des pensées qui "brouillent" l'esprit. Ce n'est pas que l'on ne veut pas se reposer, c'est que l'on ne peut vraiment pas se reposer, et ce n'est pas à cause de ce que tout le monde dit, à savoir le téléphone. (C'est mon cas, donc je choisis de prendre de la mélatonine ou de l'alcool pour engourdir mon cerveau, mais en réalité, cela nuit au cerveau, ne fais pas comme moi.)
En fait, ce qui affecte notre sommeil, ce n'est pas le téléphone, ni l'ordinateur, mais ces pensées dont on ne peut se débarrasser. En psychologie, ce phénomène est appelé "fatigue apparente". C'est-à-dire que le corps est clairement fatigué, mais l'esprit est en état de concentration et d'alerte élevé.
Cette situation est souvent due à trop d'émotions non exprimées, non verbalisées, voire non reconnues. On ne prend jamais vraiment le temps de s'en occuper, on fonctionne comme une machine efficace, on doit travailler, socialiser, écrire. On pense toujours à bien gérer chaque détail, à être complet, à rendre les autres heureux, sans jamais se demander si l'on est soi-même fatigué.
Peu à peu, les frustrations accumulées, la fatigue mentale et les exigences rigides envers soi-même, ces émotions réprimées deviennent en fait le "cauchemar" qui affecte mon sommeil.
Ce cauchemar absorbe les émotions négatives que l'on a réprimées, de manière active ou passive, durant la journée, et les libère la nuit, maintenant le cerveau actif toute la nuit, ce qui entraîne l'insomnie. Ce n'est pas une faiblesse mentale, mais une sorte de "force" qui tient bon.
En réalité, ne pas pouvoir dormir est un rappel du corps, qui indique que l'on est déjà en surcharge. Est-ce que tu ne te retrouves pas souvent allongé dans ton lit à réfléchir à tout ce qui s'est passé dans la journée, te demandant si tu as fait quelque chose de mal, si tu as dit quelque chose de travers, si les paroles de tes amis avaient d'autres significations, etc. ? Ton esprit fonctionne comme un projecteur, projetant sans cesse tout ce qui s'est passé durant la journée.
Et ce projecteur semble être une "poubelle", il projette toutes les émotions négatives, les erreurs, les fautes, les répressions, les frustrations, les mécontentements, etc. C'est le brouillage mental causé par la rumination émotionnelle.
Des études en psychologie montrent que si une personne reste longtemps dans un état de stress élevé sans pouvoir s'exprimer ou recevoir de retour, son cerveau est contraint de rester en alerte, même durant les nuits de repos profond.
Ce n'est pas que l'on ne peut pas dormir, mais que ces frustrations intérieures n'ont nulle part où s'exprimer, ces déchets mentaux n'ont nulle part où être évacués. Seules les personnes qui ne dorment pas la nuit sont en réalité trop raisonnables, n'osant pas arrêter leur course, n'osant pas s'effondrer. Même s'accorder un moment de relâchement doit se faire en cachette.
On s'inquiète de s'effondrer le lendemain, mais on continue à se dire qu'on peut encore tenir un peu, un cercle vicieux.
...
Meilleurs
Classement
Favoris