Les fondations d'Internet n'ont pas été construites pour les bots. Les agents et les systèmes d'IA génèrent désormais la majorité du trafic en ligne, recyclant du contenu, inondant les fils d'actualité et érodant la confiance. Benjamin Wald, partenaire opérationnel chez Galaxy Interactive, explore la théorie de l'Internet mort🧵

La théorie soutient que beaucoup de ce que nous voyons en ligne peut ne plus être humain : ▪️Des bots parlant à des bots ▪️Des LLM remixant des LLM ▪️Des personas synthétiques animant des conversations

Le résultat est une boucle fermée d'hallucination numérique. Trouver du contenu humain authentique devient une improbabilité statistique. Statistiques clés : ▪️51 % du trafic Internet = bots ▪️64 % des comptes X pourraient être des bots ▪️95 millions de comptes Instagram sont faux

Même le test de Turing a été dépassé. Dans des études en aveugle, des modèles avancés ont été jugés plus souvent humains que de vraies personnes. Si la confiance s'effondre, Internet risque de perdre sa fonction probante.

Mais des signes de progrès sont là : @Cloudflare : Blocage des robots d'exploration et facturation des bots pour explorer @OpenOrigins : Preuve cryptographique d'origine pour le contenu @BitGPTnetwork : Économie programmable pour un engagement natif des agents

Ces efforts vont au-delà de la détection. Ils laissent entrevoir une architecture Internet reconstruite, où la provenance, l'économie et les contrôles d'accès sont intégrés à grande échelle.

L'effondrement et la renaissance peuvent se dérouler en même temps. Le défi est réel, mais il en est de même pour la chance de reconstruire la vérité en ligne.